L’Aveyron est un des 48 départements ayant accueilli des mosellans déracinés pendant la seconde guerre mondiale. De quels témoignages dispose-t-on ? Quelles traces sont disponibles pour retracer leur parcours ? Voici quelques pistes de recherche.
Le 26 septembre 1940, le préfet de l’Aveyron écrit aux maires de son département.
« Les autorités d’occupation procèdent actuellement à l’expulsion sur la zone non occupée de personnes résidant dans les départements du Haut Rhin, du Bas Rhin et de la Moselle et considérées comme n’étant pas « de souche allemande ». Ces mesures semblent systématiques et on peut craindre qu’elles se développent.
Les pouvoirs publics se trouvent ainsi en présence d’une catégorie nouvelle de réfugiés qui ont dû abandonner leur résidence contre leur gré, qui, en raison des conditions dans lesquelles leur départ intervient, sont presque totalement dénués de ressources et dont le rapatriement ne peut être envisagé dans les circonstances présentes. Il y a intérêt à faire un recensement aussi complet que possible de ces expulsés pour en connaitre le nombre et pour faciliter ultérieurement leur reclassement ».
Le contingent prévu pour l’Aveyron est de 2000 personnes. Il faut donc s’organiser pour accueillir ces personnes.
Des structures sont déjà en place avec une première vague de réfugiés venus de la Somme, du Nord, de Paris, de Belgique ou Luxembourg (ou d’ailleurs) en mai et juin 1940. Certains sont "déjà" repartis à leur domicile avec les différents trains de début septembre mais il reste plus de 7200 réfugiés en Aveyron au 1er novembre 1940.
Et puis un hébergement en été n’a pas les mêmes contraintes qu’un hébergement en hiver. Il faut prévoir du chauffage. C’est ce que rétorque le maire de Saint Geniez d’Olt qui propose de la place au couvent à condition qu’on lui envoie « des vieilles filles ou des ménages de vieux sans enfant. »
Aux archives départementales de Moselle, on trouve la trace de deux trains de déracinés en partance pour l’Aveyron : le N°8 (arrivé le 14 novembre 1940) et le N°39 (arrivé le 21 novembre 1940). Des listes sont établies avec Nom Prénom âge, profession et commune de Moselle.
A noter, quelqu’un a jugé bon de « conserver » pour lui la liste du train N°8. Fort heureusement, on la retrouve par ailleurs.
Il y a peu de témoignage écrit dans les archives de l'Aveyron racontant l’expulsion et le transfert en zone occupée. En voici cependant un, recueilli par un commissaire de police.
« Ils sont arrivés le jeudi 15 courant (novembre 1940) à 11 heures du matin au nombre de 324, venant de Lorraine, des villages d’Aumetz, Milvange, Algrange, après 48 heures de voyage.
J’ai interrogé plusieurs expulsés sur la façon dont ils avaient dû quitter leur pays et tous furent unanimes à me déclarer les faits suivants :
Le 1er novembre, ils furent avertis par des affiches posées par les autorités allemandes qu’ils devaient quitter leur pays et opter entre la France et la Pologne. Ces affiches mentionnaient que cette décision avait été prise en accord avec le Maréchal Pétain, chef de l’état français et de M. Pierre Laval, cette « transplantation » étant nécessaire afin d’éviter des guerres futures à leurs enfants et petits enfants. Les Allemands déclaraient qu’ils prenaient une grande part à leur malheur.
Le mardi 12 courant, leurs villages furent cernés par des mitrailleuses allemandes et dans chaque maison deux soldats les invitèrent à se préparer à quitter le pays, leur laissant deux heures pour préparer ce qu’ils désiraient emmener. Ils avaient l’autorisation d’emporter 50kgs de bagages et 10 000 francs, néanmoins au dernier moment, ceux qui avaient plus de 2000 francs se virent confisquer la différence.
A leur arrivée (en Aveyron), la majorité de ces expulsés portait un ruban aux trois couleurs nationales sur leur poitrine; à première vue, tous paraissent très patriotes et manifestent un ardent amour de la France et de leur province qu’ils ont quitté malgré tout plutôt que de vivre sous la domination allemande.
Tous sont très fatigués, ont été heureux de sentir la sympathie qui les entourait et se sont montrés très contents de l’accueil qui leur a été fait. »
Certains réfugiés sont arrivés à Rodez et ont été hébergés dans un centre près de la gare avant d’être redirigés par train ou par voiture vers leur commune de destination.
Le maire de Thonville (57) remerciera par écrit début décembre 1940 son homologue, maire de Laissac (12), pour son accueil. « Croyez que cet accueil nous a tous très touché, surtout après une si rude épreuve et que cet accueil sera pour nous inoubliable. »
Il faut bien trouver une solution pour répartir ces expulsés. Un télégramme de Vichy du 18 novembre 1940 donne la démarche à suivre.
« Pour répartition dans votre département Lorrains expulsés attire votre attention sur nécessité placer agriculteurs dans communes rurales et citadins dans villes en vue reclassement plus facile. STOP.
Procédez à regroupement familial, s’il y a lieu.
Dans toute mesure possible, installez dans la même région Lorrains originaires d’une même commune ou de communes voisines. FIN. »
Cette répartition a été respectée. Mais certaines communes de Moselle ont été réparties dans plusieurs trains.... partis dans plusieurs départements !
Une consigne supplémentaire indique de prévoir de regrouper ces « premiers réfugiés » dans une zone limitée afin d’anticiper une potentielle seconde vague.
Chaque commune a donc, à priori, des réfugiés venant d’une même commune.
Voici la liste de correspondance fournie début décembre par la préfecture de l’Aveyron à la préfecture de Moselle délocalisée à Montauban, département voisin de l’Aveyron.
Commune Aveyron | Nombre de personnes | Commune Moselle | Date d'arrivée |
---|---|---|---|
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 56 | Algrange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 91 | Audun le Tiche | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 161 | Aumetz | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 16 | Beuvange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 131 | Nilvange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 14 | Rédange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 53 | Tressange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 30 | Volkrange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 42 | Boulange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 4 | Hayange | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 1 | Angevillers | 14/11/1940 |
Centre Accueil Millau et Saint Affrique | 2 | Villerupt | 14/11/1940 |
Commune Aveyron | Nombre de personnes | Commune Moselle | Date d'arrivée |
---|---|---|---|
Espalion | 36 | Arriance | 21/11/1940 |
Réquista | 35 | Condé | 21/11/1940 |
Rignac | 18 | Bionville | 21/11/1940 |
Pont de Salars | 9 | Condé Northen | 21/11/1940 |
Bozouls | 10 | Condé Northen | 21/11/1940 |
Estaing | 22 | Hémilly | 21/11/1940 |
Saint-Côme | 12 | Thicourt | 21/11/1940 |
Conques | 13 | Bionville | 21/11/1940 |
Marcillac | 14 | Bionville | 21/11/1940 |
Cassagnes Bégonhès | 23 | Bannay | 21/11/1940 |
Entraygues | 25 | Chemery | 21/11/1940 |
Laissac | 38 | Thonville | 21/11/1940 |
Saint Geniez | 34 | Condé Northen | 21/11/1940 |
Rodez (Hôpital) | 10 | 21/11/1940 | |
Villefranche de Rouergue | 70 | Arrancourt | 21/11/1940 |
Villefranche de Rouergue | 60 | Many | 21/11/1940 |
Villefranche de Rouergue | 70 | Holacourt | 21/11/1940 |
Villefranche de Rouergue | 170 | Vittancourt | 21/11/1940 |
Villefranche de Rouergue | 30 | Adaincourt | 21/11/1940 |
Capdenac | 89 | Vatimont | 21/11/1940 |
Plus de 1300 personnes sont hébergées en Aveyron. Chacune a rempli, à son arrivée, une fiche dont on lui laisse une partie pour « preuve » de son statut d’expulsé.
Des listes sont établies. On y piste les suspects, même s'il y a peu de chance d'avoir des individus dangereux car tous les habitants se connaissent. On y liste aussi les juifs avec un stylo d'une encre différente...
Un bel accueil, un bon repas et puis il faut héberger ces personnes.
On leur remet une carte d’alimentation. S’organiseront ensuite les dons de vêtements, les possibilités pour certains de manger à la cantine, l’obtention de deux casseroles, d’un matelas bourré de paille, d’un banc, etc. Maigre butin ...
Chaque famille est hébergée mais dans des conditions différentes et pas toujours très bonnes. Les occupants du premier train sont dirigés vers des centres d'accueil à Millau et Saint Affrique.
« Arraché le 12 novembre de mon foyer, avec beaucoup de mes compatriotes, par les autorités allemandes, nous avons été dirigés sur St Affrique où nous sommes arrivés le 14 du même mois au nombre de 300 personnes environ.
Nous avons été hébergés tant bien que mal dans des baraquements en planches (une seule paroi). Malgré les imperfections de ces locaux [...] aucune plainte de la part des réfugiés n’a été formulée. Tous pensaient que leur séjour en ces abris ne serait que provisoire et que l‘on aurait à cœur de loger toutes ces familles petit à petit plus confortablement.
Pourtant sujet à plaintes souvent il y avait.
Les rigueurs de l’hiver se faisant sentir, beaucoup de réfugiés lorrains, voyant le peu d’aide apporté au point de vue logement, cherchèrent et trouvèrent suivant leur possibilité financière à se caser chez l’habitant.»
Les réquisitions de logement par l’administration ne débuteront qu’en janvier 1941 dans ce secteur.
« Nos amis lorrains récemment arrivés ont tenu, dès les premiers jours, à mettre leurs enfants à l’école. » La vie reprend à plusieurs centaines de kilomètres du domicile.
Il faut trouver du travail car selon la décision interministérielle du 2 novembre 1940 relative au nouveau régime des allocations, il est stipulé dans l’article 1 que pour bénéficier de l’allocation, tout réfugié âgé de plus de 16 ans devait être inscrit à l’office départemental du travail et dans l’article 4 que l’allocation serait retirée à tout réfugié qui refuserait du travail.
Le réfugié peut toucher des allocations, en faisant un dossier. Il peut même contester par lettre manuscrite le montant reçu. Car, même quand on ne peut pas travailler, « il faut bien manger tout de même ! »
Par contre, dès que le travail rapporte suffisamment d'argent pour nourrir sa famille, le réfugié n'est plus bénéficiaire d'allocations ... (réduisant ainsi les archives le concernant!)
La vie, c’est aussi des décès, des mariages et des naissances dont on retrouve la trace dans les archives d’état civil aveyronnaises. Et puis il y a les certificats d’études, les fêtes de Noël, les maladies, les hospitalisations, les contraventions, les prises de bec qui finissent devant le juge... la vie, quoi.
D’ailleurs comment rester calme qu’on est traité comme des parias!
A Entraygues, un réfugié se plaint. Tout n’est pas à portée de leur bourse et avec leurs « figures de lorrains », on les traite souvent « de boches, voleurs, resquilleurs et espions. Tous les réfugiés ne sont pas à la même enseigne, certains touchent de larges allocations, ont les moyens de fumer de bonnes pipes ou de gros cigares, de ne pas travailler... » Sa situation financière est compliquée : ses livrets de caisse d’épargne ont été saisis par les allemands et les autres sont sous séquestre par le tribunal comme biens de mineurs.
Et puis, les mosellans sont français, soumis aux lois françaises... on va donc lister les jeunes gens susceptibles d’aller en chantier de jeunesse puis au STO....
Les mosellans sont, pour la plupart, restés près de 5 ans dans le même département d’hébergement.
En effet, la mutation dans un autre département n’a été possible que pour raisons sérieuses : regroupement familial ou certitude de trouver du travail dans une autre localité.
Le rapatriement débute pour certains dès les mois de mars avril 1945, parfois en tant qu'élu, parfois pour remise en état des cultures, parfois sans préciser le motif.
Le 22 mai 1945, la société nationale des chemins de fer français envisage d'utiliser les trains ramenant des prisonniers et déportés d'Allemagne pour rapatrier sur Metz uniquement les réfugiés mosellans.
Le retour vers la Moselle continue après la fin de la guerre notamment en juin et juillet 1945.
La préfecture de Moselle a indiqué par télégramme le 30 aout 1945:
"Dépêche pour toutes les communes de la Moselle partiellement habitables
l'autorisation de retour reste indispensable et doit être demandée à la direction départementale Moselle."
Les réfugiés ont retrouvé leur terre, leur maison, leur commerce, peut être pillés ou occupés. Il leur a fallu reconstruire à nouveau une vie, réclamer qu’on leur restitue leurs biens séquestrés et les montants d’allocations promis.
Certains maires ont exprimé leur gratitude à leurs homologues aveyronnais via des lettres. Certaines sont publiées dans la presse locale. Le lien fort entre les communes a parfois abouti à un parrainage et à une aide financière aux municipalités mosellanes.
Quelles archives trouver en Aveyron et ailleurs? Il faut déjà cibler dans quel département votre ancêtre a été réfugié. Ensuite, il est probable qu'il n'ait pas bougé pendant toute la fin de la guerre. Notez que certains mosellans étaient déjà réfugiés avant l'expulsion de novembre 1940. Ils ne sont donc pas forcément hébergés dans les mêmes villages aveyronnais que ceux cités dans cet article.
Etat civil, justice, hospitalisation, école, n'oubliez pas que votre ancêtre a dû être résilient mais qu'il a continué de vivre. Vous devez donc chercher les mêmes pistes que celles d'un "non réfugié."
Plus spécifiquement, vous chercherez de préférence dans les dépôts des préfectures et sous préfectures des archives départementales tout ce qui concerne les réfugiés. N'oubliez pas les pistes de séquestre et réclamations post-guerre.
Consultez également la presse, notamment la recherche de disparus.
Et comme les expulsés sont regroupés par commune, n'hésitez pas à élargir votre recherche aux autres habitants du même village.
Par contre, pour les souvenirs personnels et témoignages, il faudra vous retourner vers vos archives personnelles et familiales (photos, cartes postales, souvenirs).
Pour vous aider sur l'Aveyron, vous trouverez dans cet article
Vous pouvez me solliciter pour une recherche concernant vos ancêtres via la page
contact.
Le document est issu de la cote 3W70-AD57 (cliché personnel). Cet article a été rédigé suite à la publication dans le journal aveyronnais "Centre Presse" du 27 octobre 2021 une publicité remerciant les départements d'accueil des mosellans (voir photo en entête). La commémoration est mise en avant en 2021.
Article publié le 28 octobre 2021
© 2021 Généalanille
Liste des patronymes de Mosellans réfugiés-expulsés en Aveyron
Albert, Ancillon, André, Anna Dahm, Antony, Arson, Attonaty, Aussat, Bade, Barsottini, Barthélémy, Bayoni, Beaudot, Beaulieu, Becker, Bejot, Belambre, Benoist, Beque, Berche, Berend, Bernard, Bertha, Bertin, Bilinger, Bir, Blang, Bley, Bombardier, Boreux, Bosco, Bosseler, Boudinet, Boudot, Bouque, Bourgoux, Boyer, Bradenburg, Breck, Brouiller, Burzig, Cailloux, Calba, Camus, Canteneur, Caspar, Centa, Chagaut, Chagot, Charpentier, Chary, Chaumont, Chieles, Chiodi, Chloup, Cholin, Chollot, Chotin, Christophe, Clément, Cognon, Coin, Colas, Colin, Collignon, Collin, Cousot, Couturier, Crier, Crolkowski, Croutsch, Cruchlen, Dainaut, Darigna, Dauphin, Daurant, Daurmet, Davied, De Marchi, Decoups, Delacour, Delles, Delpuy, Denis, Derdaine, Descoups, Descours, Didelon, Didier, Dondelinger, Dosda, Doulco, Doyen, Dran, Drisch, Drouin, Duchaux, Dulso, Dumait, Dupont, Durand, Duvaux, Ebner, Egel, Englinger, Erzen, Faigel, Faipler, Fasol, Feireisen, Fhaus, Fillière, Fisch, Flamant, Forusse, Fossati, Fouligny, Franck, François, Frederitz, Frentzel, Fries, Gaillot, Gandar, Gantlet, Gatelet, Gelson, Gendarme, Genson, Gentil, Gérardon, Girau, Godart, Gonza, Goulon, Gouy, Graffe, Grand, Grandgirard, Grandidier, Grausen, Grelin, Grimmeler, Guep, Guerchoux, Guervin, Hanen, Haro, Harter, Haut, Haux, Hedda, Help, Henrion, Henriot, Henrique, Hieulle, Hilbert, Hony, Hoppe, Hory, Houzelle, Humbert, Husson, Illy, Imbert, Jacob, Jacquemin, Jamain, Janny, Jean, Jeanrond, Joli, Jung, Jusselle, Kaiser, Kaizer, Karche, Kempenicj, Kessler, Kieffer, Kiffer, Kiptienne, Klaine, Klaune, Klein, Klogtz, Kochna, Kopp, Kugler, Kunker, Lacour, Lacroix, Lagarde, Lamoureux, Landoni, Langard, Lapaque, Larue, Laurent, Lavaux, Leidlinger, Lejeune, Lemmer, Léonard, Leroy, Lestodin, Lezer, Lhote, L'huillier, Lienhard, Linder, Lombard, Lorich, Lothon, Loutz, Ludwig, Luitz, Magne, Mahou, Mahout, Mailloux, Malasievicz, Margraff, Marson, Martin, Masson, Mathieu, Matthey de l'Endroit, Maufroi, Maurer, Maus, Mayot, Melchier, Merten, Mesacie, Michaud, Michel, Morcq, Morel, Morhain, Moritz, Morquin, Morrel, Mouraux, Mouzin, Muller, Natelhoff, Naumendorff, Navrocki, Neu, Noël, Noirel, Noirot, Noll, Oensdrecher, Offner, Parisot, Parovel, Peiffer, Peiffert, Pelletier, Pelt, Pernet, Perrin, Peter, Petit, Petitjean, Pichon, Pierson, Pinal, Pofrafka, Poinsignon, Pollastro, Poncin, Ponerry, Portelaine, Portenseigne, Possing, Preux, Probst, Puchot, Raigue, Raiser, Ravaine, Raybois, Rebais, Redemacq, Redt, Reimeringer, Remondini, Remy, Renaudin, Reyter, Richard, Rinie, Rire, Robert, Robichon, Rodighiero, Rongart, Ronyer, Roos, Royer, Sailliet, Salerin, Sallerin, Salrin, Sattel, Schaab, Schang, Scheck, Schlouppe, Schmidt, Schmitt, Schmitz, Schneider, Scholer, Schollot, Schreiber, Sefrin, Seicheine, Seiler, Serans, Setienne, Sidot, Simon, Simone, Simonet, Sose, Soubrouard, Spaeter, Steckler, Steiff, Steil, Strasser, Streiff, Stteignier, Surget, Swagezyk, Sylvestre, Tekue, Thibout, Thiriat, Thirion, This, Thomas, Thonnon, Thonon, Thuriat, Tomacegowic, Tornior, Tousch, Trassz, Trausch, Tredemy, Triboud, Trolta, Trosta, Valdon, Van Volsein, Veber, Veltin, Vengert, Vevert, Viry, Visilit, Volff, Wagner, Wander, Watrin, Weber, Weiss, Weitzel, Welsch, Wetzel, Winkel, Wuibout, Zenzer, Zeyer, Zimmermann, Zingraff
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