Le faire-part de décès sert à informer de la mort d’une personne et à partager le deuil de sa famille. Il est également un outil utile en généalogie en complément des autres documents liés au décès, mais peut être intéressant pour l’histoire locale. Quelques pistes à explorer…
Quand un décès survient dans une famille, il y a plusieurs moyens d’informer de celui-ci :
Sans jeux de mots, un faire-part de décès est bien différent de faire part d’un décès. Les deux informent de la mort d’une personne mais le contenu est différent. Vous imaginez-vous citer au téléphone la liste de tous les enfants et arrières petits-enfants de votre défunte grand-mère ?
Votre correspondant serait assurément surpris !
Alors que l’avis de décès se veut à destination du grand public lisant la presse où est publié l’avis, le faire-part a une communication plus ciblée. On n’envoie pas de faire-part à tous les habitants de sa commune. Par contre, celui-ci peut être expédié à des personnes amies de la famille, ou bien des représentants officiels d’instances ou d’associations.
C’est pour cette raison qu’on peut retrouver des faire-part chez des personnes qui ne sont pas rattachées aux branches de l’arbre généalogique du défunt.
Toutes les familles n’ont pas (eu) les moyens financiers de faire imprimer des faire-part de décès. Vous n’en trouverez donc pas pour toutes les familles.
Par ailleurs, qui dit faire-part, dit intervention d’un imprimeur pour réaliser ces cartons, et réactivité de celui-ci pour qu’ils soient prêts, en général, avant l’inhumation.
D’un point de vue formalisme, les faire-part varient au fil du temps en termes de format, et d’ornementation. Cependant l’ordre des personnes lui est strictement respecté :
- le veuf ou la veuve
- les enfants (généralement de l’ainé au cadet)
- les parents
- les frères et sœurs
- les autres.
Le lien de famille est généralement précisé, soit au fil de l'énumération, soit en bas du faire-part après la mention de la personne décédée.
Par contre, les professions et fonctions de ces personnes cités ne sont pas toujours indiquées, contrairement à celles du défunt.
L’âge, la date et le lieu de décès ne sont pas toujours précisés. Ce qui est important, pour la personne qui reçoit le faire-part, ce sont les renseignements pour se rendre à l’inhumation… quand celle-ci n’est pas déjà réalisée.
Parmi les autres documents liés aux décès, on peut rappeler l’acte d’état civil, la déclaration de succession (quand elle existe), l’avis de décès, le livret de famille, les cartes de prières, la concession au cimetière mais aussi les dérivés de faire-part :
A destination d’un public restreint, les faire-part sont à chercher :
L’usage détourné le plus connu est la généalogie. Plus qu’un acte ou qu’une déclaration de succession, le faire-part de décès permet de connaitre les proches au moment de la mort : la famille, les amis, les personnes au service du défunt. Parfois, il est un moyen rapide de connaitre le lieu de décès et d’inhumation. Souvent, il éclaire sur les titres, fonctions et récompenses du défunt ou de ses proches.
Les autres usages détournés relèvent de l’histoire locale ou de la sociologie : analyse des formats utilisés par un imprimeur, églises les plus représentées, cimetière et son appellation, lieu où peut voir le corps, évolution des formules et des illustrations(juste un M comme mortuaire, ou M et une croix latine), utilisation de papiers spéciaux pendant les guerres, périodes et types de faire-part conservés par certaines personnes, citations choisies, etc.
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