Le Décret du 20 septembre 1792 attribue aux Municipalités le soin de recevoir et de conserver les actes destinés à constater les naissances, les mariages et les décès. C’est la naissance de l’état civil .
Alors que la loi prévoit qui, quand et quoi inscrire dans les actes, on dénote cependant quelques différences dans les formulations d’une commune à une autre. Pendant la période révolutionnaire apparaissent les imprimé s qui permettent à l’officier d’état civil de ne rien oublier, quitte à parfois sembler manquer de place.
Dans certains registres, ces imprimés sont sur deux pages, quitte à laisser de grands blancs…
L’utilisation des imprimés perdurent quelques temps avant de disparaitre pour la plupart des communes de l’Aveyron (vers 1822 ?) Rodez, chef lieu de département, continue d’utiliser des imprimés, les autres rédigent l’intégralité des actes à la main.
Dès l’année 1872, c’est le retour des imprimés pour toutes les communes de l’arrondissement d’Espalion (supprimé en 1929).
Mais en cette fin d’année 1873, il y a une erreur d’impression sur les feuillets destinés à recueillir les mariages : la date est indiquée « L’an mil huit cent soixante-treize je dis quatorze ».
Une sacrée bévue qu’il a fallu rattraper en faisant réimprimer des documents. Les municipalités semblent avoir d’abord été invitées à utiliser les formulaires avant d’être priées de finir l’année avec les nouveaux imprimés.
© 2016 Généalanille Article publié le 8 avril 2016
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