Il n’as pas de papier d’identité, il peut se faire passer pour qui il veut…. Henri, Auguste, René ou Antoine ? La question reste sans réponse.
Le directeur de la sureté Générale, René Cavard, envoie une note aux commissaires de police le 14 octobre 1905. Il faut signaler d’urgence par un rapport spécial tous les vols de porte monnaie, de portefeuilles ou de bagages à mains qui surviendraient dans les trains avec si possible le signalement des voleurs et leur photo en cas d’arrestation.
Le commissaire de Villefranche de Rouergue arrête le 15 mars 1906 un individu suspecté d’avoir participé à un vol de 1200 francs dans la gare de sa commune. Par application de la circulaire, l’homme a été pris en photo et un rapport a été envoyé.
L’homme arrêté dit se nommer Henri Seigler. Il est né à Metz le 14 novembre 1870, fils naturel de Marie Seigler. Pendant l’instruction, on n’a pas pu vérifier son identité. Il dit voyager depuis l’âge de 3 ans. Il est né à Metz mais ne connait pas un mot d’allemand et n’a pas fait de déclaration d’étranger.
C’est un contrebandier sans domicile, mais comme on n’a pas retrouvé l’argent, on ne peut pas l’inculper du vol, uniquement de vagabondage. Cependant il possède 15 francs donc il va être relâché…
Le 25 mars 1906, un athlète de passage à Villefranche est sollicité par le commissaire de police. Il reconnait sur la photo un Auguste, lutteur, habitant à Tonneins. Il appartiendrait à la tribu des romanichels et aurait eu affaire à la justice plusieurs fois pour vols ou contrebande.
Cependant il ne peut pas être expulsé car il est français .
Le 4 avril on le reconnait. Il s’agit de René Henri Robin né le 12/11/1873 à Thurageau (86). Il reconnait également 7 condamnations. Il était domicilié à Roncoratier où il gérait un commerce de Mercerie. C’est la préfecture de police qui a reconnu l’homme.
Le 20 avril 1906, le commissaire de police a une autre version. Le lutteur forain surnommé Auguste de Tonneins serait en fait Antoine Caunet né le 24 mars 1864 à Lagruère (47) fils de Pascal et de Baratier Marguerite appartenant à la classe 1884. Engagé volontaire à l’artillerie de marine, il a été condamné par jugement du Tcor de Gaillac (81) à 4 mois pour vol d’une jument.
Le dossier ne dit pas quelles investigations supplémentaires ont été faites. Il ne dit pas plus si on a finalement su la véritable identité de cet homme.
Sources 4M655-AD12
© 2019 Généalanille- Article publié le 4 février 2019
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