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La guerre de Crimée et l’arrondissement de Louhans

La Crimée est une péninsule en forme de losange située dans la mer Noire qui appartient en 1853 à l’empire russe. L’empire russe utilise comme prétexte la protection des populations de religion grecque et le contrôle des lieux saints (églises construites à Nazareth, Bethléhem, Sichem, Cana, Tibériade, Jérusalem et Gethsémani sur les lieux de la vie de Jésus Christ) pour envahir les territoires ottomans.

Origines et impact en Bresse Bourguignonne

Le prince Gortschakof, général en chef des troupes Russes, refuse d’évacuer les principaux Danubiennes (Moldavie et Valachie) qu’il occupe avec 150 000 soldats. L’empire Ottoman déclare la guerre à la Russie le 4 octobre 1853 et la première grande bataille a lieu le 30 novembre dans le port de Sinop au nord de la Turquie. C’est ce combat qui indigne la France et l’Angleterre et les engage à signer un traité de soutien à la Turquie le 12 mars 1854 puis à déclarer la guerre aux Russes le 27 mars 1854.
En France, la loi du 13 avril 1854 élève de 80 000 à 140 000 hommes le contingent à appeler sur la classe 1853.
Sur le canton de Pierre de Bresse, la classe 1853 est consciente de participer à la guerre puisque les départs s’échelonnent entre juin et octobre 1854. Le nombre de « bons au service » et d’engagés volontaires augmente entre la classe 1852 (dont les conscrits partent entre février 1853 et février 1854) et celle de 1853.
Ces deux classes sacrifieront respectivement 5 et 2 de leurs soldats. Désiré Henry de la classe 1852 est décédé avant son départ, il est le 6ème défunt du tableau ci-dessous.

Classe 1852 1853
Conscrits 44 69
Remplacés 8 3
Engagés volontaires 1 7
Dispensés 1 3
Sursis 1 0
Réformés 1 0
Insoumis 0 1
Détenus 0 2
Bons 32 54
Morts 6 2

En route pour la mer Noire

Dans les derniers jours de mars, les troupes françaises atteignent Gallipoli, dans le détroit des Dardanelles, elles sont rejointes par d’autres convois pendant tout le mois d’avril 1854.
Les troupes quittent Gallipoli et se rassemblent à Varna (actuelle Bulgarie) soit par la mer, soit par Constantinople (ville renommée Istanbul en 1930) soit par Andrinople dans les Balkans. Fin juin les divisions Canrobert, Napoléon et Forey sont réunies et rejointes par la division Bosquet le 6 juillet 1854.

Le choléra qui fait rage à Marseille est importé avec les troupes et décime l’armée d’Orient. François Claude Henry est le premier mort enregistré le 2 septembre 1854 dans les registres de décès de l’arrondissement de Louhans. Il fait partie 49 morts recensés parmi les 88 cholériques de l’hôpital de Maltépé près de Constantinople) entre le 6 et le 31 juillet 1854.
Ce zouave, décédé le 26 juillet, n’est pas le premier mort de cet arrondissement, puisqu’il a été précédé par Jean Pierre Laurent décédé lui aussi de choléra le 19 juillet à l’hôpital de Gallipoli.

Lieu Dates Cholériques Décès
Hôpital de Maltépé, près Constantinople 06/07 au 31/07/1854 88 49
Hôpital de Péra, près Constantinople 15/07 au 31/07/1854 46 28
Hôpital de Gallipoli 07/07 au 31/07/1854 1189 743
Hôpital du Pirée 08/07 au 31/07/1854 283 187
Hôpital de Nagara 11/07 au 31/07/1854 49 24
Andrinople hôpital et régiments 11/07 au 31/07/1854 320 120
Varna, hôpitaux et tentes 03/07 au 31/07/1854 2133 1413

Jusqu’à fin aout 1854, l’arrondissement de Louhans perd 9 autres de ses soldats à Varna et Gallipoli soit de choléra soit de fièvres, de diarrhées ou pour l’un d’eux de gastro typhoïque: Denis Dunoyer, Antoine Blaise Genet, Philibert Martin, Jean Baptiste Quillard, Claude Carré, Joseph Delin, Pierre Rongue, Pierre Honel et Philippe Huillard. Ces soldats morts avant d’avoir combattu avaient en moyenne 27 ans, le plus jeune avait 22 ans, le plus âgé 31 ans.
Il faut noter qu’en parallèle de cette guerre, l’armée française mène une campagne dans la Baltique et entre le 6 aout 1854 dans la baie de Lunpar puis détruit la forteresse de Bomarsund (en Norvège), ce qui permet de réduire le nombre de soldats russes sur le front ottoman. Les bressans bourguignons comptent trois victimes du choléra dans cette campagne: François Pelletier, Claude Marie Oudot et Etienne Jacob.

La Crimée et les premières batailles

Les troupes françaises et anglaises réunies à Varna sont embarquées sur des bateaux à voile et à vapeur pour rejoindre la Crimée et jettent l’ancre à Eupatoria les 14 et 15 septembre 1854. Elles débarquent sans avoir vu l’ennemi et ont droit à deux jours de repos avant de se mettre en marche en direction de Sébastopol le 18 septembre.

 Le 20 septembre 1854, la bataille de l’Alma permet aux troupes de franchir la rivière du même nom et de prendre possession du village d’Alma. Elle permet de se mesurer aux russes et de les faire reculer jusqu’à Sébastopol. Les combats ont duré de midi à 16h et les pertes (tués, blessés et disparus) sont de 1341 français et de 1970 anglais. Les russes ont perdus 5636 hommes dont 1008 ont été faits prisonniers de guerre. Aucun bressan ne semble mourir dans ce combat.
Deux jours de repos sont octroyés aux troupes avant l’attaque suivante qui a lieu le 27 septembre à Balaklava (qui deviendra le port utilisé par les anglais). Les français prennent Kamiesh le 30 septembre 1854 qui deviendra leur port et centre de ravitaillement.
Le maréchal St Arnaud, atteint du choléra, meurt en mer le 29 septembre. Il a été remplacé quelques jours avant au commandement des armées par le général Canrobert.
Les malades et les blessés sont régulièrement évacués vers les hôpitaux de Varna ou de la région de Constantinople. C’est le cas pour Alphonse Jean Guillot qui meurt de dyssenterie à Varna et de Jean Baptiste Joseph Pariset qui meurt de choléra à Constantinople.

Les tranchées devant Sébastopol

Les 55 000 hommes valides des armées françaises, anglaises et turques se répartissent les lieux qui font face à Sébastopol. Cette ville est installée à flanc de colline et la partie nord est appuyée sur un rocher qu’il est impossible de creuser.

1600 hommes reçoivent le 9 octobre 1854 une pelle et une pioche et sont chargés, outils sur l’épaule et fusil en bandoulière, à s’approcher de la place et à ouvrir une tranchée. Les 800 premiers travaillent 3 heures avant d’être relevés et reprendre la tâche pour une nouvelle durée de 3H. La première nuit, ils creusent sur environ 1000 mètres. Ils continuent leurs travaux les nuits suivantes parfois sous le feu des russes, ce qui vaudra le premier blessé bressan par balle : François Gala qui reçoit un coup de feu à la partie inférieure de l’avant-bras droit fracture du radius et sera paralysé de la main droite.
Le 14 octobre 1854, les tranchées sont complètes et les batteries sont installées.

Le 17 octobre à 6H30, 126 pièces franco-anglaises ouvrent le feu face à environ 250 bouches à feu russes. Le feu continue pendant 3 heures. Plusieurs faits perturbent la bataille :
– une bombe russe tombe sur le magasin d’une batterie française, provoque la désorganisation et tue ou blesse 50 hommes. Les français arrêtent le combat.
– les flottes alliées attaquent les batteries extérieures mais elles sont en retard sur la coordination car les bateaux à voile ont dû être remorqués par des bateaux à vapeur et n’ont pu commencer avant 10H30. L’attaque dure toute la nuit, cependant une bombe tombe sur le « ville de paris » et fait 2 morts et 3 blessés.
Les combats furent tels que les vitres étaient brisées à Balaklava à 50km. Cette bataille permit de constater que l’artillerie alliée était insuffisante. Dès le lendemain, des hommes sont affectés aux réparations et de nouvelles tranchées sont creusées.
Le 25 octobre, les anglais vont aider les turcs lors de la bataille de Balaklava. Ils repoussent les russes, qui les croient affaiblis, lors de la bataille du lendemain.
Le 5 novembre 1854, des attaques sont lancées vers 5H par les russes sur 3 fronts simultanés :
– sur Inkermann où les russes ont repéré une faiblesse des anglais. Ils les réveillent en sursaut mais les soldats se battent et finissent à la baïonnette ;
– à Balaklava, où le brouillard ne permettait pas de connaître le nombre exact de russes. Aucun tué, aucun blessé sur ce champ ;
– sur la place de Sébastopol, où les russes attaquent les tranchées et sont repoussés.
Les pertes de la bataille d’Inkermann sont de 1850 tués, blessés ou disparus français, 2815 anglais et 15468 russes dont 267 prisonniers.
Aucun soldat de l’arrondissement de Louhans ne semble faire partie de ces statistiques.

L’ouragan qui tue les photographes de guerre et créée les prévisions météo

Le 14 novembre 1854, un ouragan s’abat sur la Crimée, la mer Noire et Constantinople. Outre la pluie qui remplit les tranchées, le vent qui arrache les tentes et détruits les hôpitaux, les navires Henri IV et Pluton sont jetés sur les côtes, un navire anglais sombre avec 250 prisonniers russes, plusieurs bateaux se perdent à Balaklava et Kamiesh dont certains transportaient des vivres et vêtements chauds.

Pierre François Mambut de Pierre de Bresse est l’un des naufragés qui meurt à Kamiesh.
Cet incident verra la mort de Richard Nicklin, photographe civil embarqué en juin 1854 à Varna, naufragé avec ses assistants et son matériel photo dans le port de Balaklava. Il fut remplacé par deux photographes mandatés par l’armée anglaise dont les plaques photographiques s’estompèrent et ne purent jamais être vues du grand public.
Robert Fenton a été le premier photographe de guerre. Financé par la Royal Photographic Sociéty, il prit plus de 300 clichés de la guerre de mars à juin 1855. Le duo français Jean-Charles Langlois (peintre) et Léon Mehedin (photographe), quant à lui, arriva en Crimée en novembre 1855.
Le naufrage du 14 novembre 1854 est également cité comme l’événement qui permit la création du réseau de stations météorologiques puis grâce à l’échange des données et leur analyse, le début des prévisions météorologiques.

L’hiver: les maladies, les congélations

A partir du 16 novembre 1854 apparaissent les premières congélations chez les français. Le froid est glacial, les tempêtes de vent, pluie et neige se succèdent et les soldats piétinent dans des tranchées détrempées.
Les bressans bourguignons continuent de mourir de choléra, diarrhée et dysenterie. Les registres de décès contiennent pour la fin d’année 1854 les noms de François Véry, Denis Brunet, Antoine Four et François Denis Alix. Jusqu’à fin avril 1855, et pour les mêmes causes, s’ajoutent Jean Marie Putin, Pierre Lécuolles, Jean Marie Odouze, Désiré Bonnin, Claude Jouvenceau, Henri Landry, Guillaume Finaut, Louis Saccaud, François Millet, Claude Marie Gallet, Claude Marie Vernanchet, Antoine Moine, Marie Antoine Grevot, Jean Claude Henry, François Lorry, Pierre François Thomas, Laurent Girard, Jean Audry.

Le typhus apparu dans les camps autour de Sébastopol emporte Jean Claude Conry, Jean Grapinet, Balthazard Gauthey, Jean Pierre Boulé, Jean Prudent, Claude Marie Guyon, Louis Liadenier. Le paludisme atteint Marie Joseph Buffet le 25 février 1855.
En février 1855, l’absence de végétaux frais, de viande, mais aussi la fatigue provoque des cas de scorbut (carence en vitamine C). Les bressans Claude Alexis Royon, Claude Alexis Barbier, Pierre Péhu et Claude Buguet décèderont de cette maladie dans le 1er semestre 1855.
Pour l’arrondissement de Louhans, les soldats qui ont eu des congélations meurent à partir de février 1855 : Jean Dorier (congélation des pieds), Antoine Bernard (congélation des pieds et amputation de la jambe gauche), Claude Louis Cadot (congélation partielle des pieds), Jean Marie Goutheraud (congélation légère des pieds). Les amputations n’ayant pas donné les résultats escomptés, tant sur les champs de bataille que dans les hôpitaux situés à Constantinople, les médecins décident de stopper leur exécution.

Des « Hourra » cosaques et des bressans blessés.

Les 25 et 26 janvier, deux bressans, Louis Michel et Pierre Petitjean sont victimes de coup de feu. Le deuxième meurt sur le coup d’une balle à la tête dans les tranchées de Sébastopol. Philibert Barbier entre le 31 janvier 1854 à l’hôpital suite à des éclats d’obus, il décède fin mars à Constantinople suite à un œdème à la glotte.
En février et mars 1855, des combats ont lieu presque toutes les nuits pour protéger la tour Malakoff, enjeu stratégique. Eugène Vairet est blessé à l’œil suite à l’explosion d’une poudrière. Jean Baptiste Martin reçoit des éclats d’obus, il est évacué sur Constantinople.
L’empereur russe Nicolas meurt le 2 mars, il est remplacé par son fils qui prend le nom d’Alexandre II, ce qui ne modifie rien à la guerre.
Dans la nuit du 15 au 16 mars, les russes sortent en criant « Hourra » célèbre cri de guerre des cosaques synonyme d’attaque, ils blessent Marie François Bramas qui meurt le 4 avril 1855.

Du 17 au 20 mars 1855, des colonnes russes sont dirigées sur le ravin de la Karabelnaya ce qui laisse à penser à une attaque à droite. Dans la soirée du 22 mars les alliés bombardent le bastion du mat, le bastion central et le centre-ville sans riposte car l’ennemi attaque la tranchée de droite devant le mamelon vert en avant de la tour Malakoff et arrive à contourner les français qui sont rejoints par la réserve. 642 morts, blessés ou disparus chez les français, 1640 chez les russes. C’est la bataille la plus sanglante depuis Inkermann.
Le 20 mars 1855 Claude Nicolas, matelot sur la « ville de Paris » décède à Constantinople, sans précision sur les circonstances.
Le 8 avril, jour de pâques, aucun combat n’a lieu même si le général Canrobert n’avait pas accepté la trêve demandée par les russes.
Le 9 avril 1855, les armées françaises et anglaises ouvrent le feu dès 5H du matin et se concentrent sur le bastion central. Les 500 bouches à feu alliées bombardent jusqu’à 11H sans discontinuer. Les combats continuent plusieurs jours sur la même cible.
Le 15 avril une mine de 25 kgs est explosée à 60m du bastion du mat à 20H15 provoquant l’effet d’un tremblement de terre. Une grosse désorganisation des russes et la création de 2 entonnoirs permet de faire un lien avec les tranchées existantes. Jean Joseph Renaud reçoit un coup de feu au pied gauche. Il sera amputé de la jambe le 27 avril.
Le 23 avril 1855, les russes font exploser des mines. Benoit Epinet Meunier est touché à l’œil, il meurt le 23 mai à Dolma Batché (Constantinople).
Le 26 avril 1855, Marie François Loureau a une plaie profonde et étendue à la jambe droite suite à un éclat d’obus.
Le 28 avril 1855, Claude Poulet est blessé par l’ennemi au niveau des côtes, il meurt le même jour. Le 2 mai, russes et français se battent d’homme à homme. Jean Fouillot est blessé à la tête par un biscaïen. Il fait partie des 227 tués français de cette bataille.
Le 22 mai, une nouvelle bataille à corps à corps à lieu près du cimetière. Jean Marie Maitre appartient à la liste des 515 français décédés.

 Dans les hôpitaux, les bressans continuent de mourir :
– du choléra à Malask et à Constantinople : Gabriel Constantin Badrouillet, Jean Claude Lonjarette, Claude Seurre, Jean Bon ;
– du typhus à Sébastopol et Péra : Victor Amédée Joseph Goulot et Philibert Jacquet ;
– de « maladie » pour Claude Perrault ;
– de diarrhée pour Pierre Vincent.

Attaque du Mamelon Vert et la première attaque de Malakoff

Le Mamelon vert est un ouvrage entourant Sébastopol, qui domine la tour Malakoff.
« Les principaux ouvrages étaient, de l’ouest à l’est : la Batterie des Casernes, le Petit Redan, la tour Malakoff et, à 500 mètres en avant de Malakoff, le Mamelon Vert.
Un fossé à pic, bordé de chevaux de frise et de trous-de-loup, entourait la tour Malakoff et ses ouvrages avancés, reliés au Mamelon Vert par des cheminemens en zigzag.
La principale défense du Mamelon Vert, armé de grosse artillerie, était la lunette Kamtschatka, dont la gorge pouvait être battue, à petite distance, par les feux étages de la tour Malakoff.
Le Mamelon Vert était flanqué, jusqu’à la mer, par des batteries et des places d’armes remparées ; trois lignes d’embuscades le couvraient du côté de l’attaque. »

Le 6 juin 1855, les alliés attaquent autour du Mamelon Vert à 3H30. Le feu cesse après 30mn puis reprend jusqu’au lever du jour. Le 7 juin, les attaques débutent une heure avant le coucher du soleil. Le Mamelon Vert et les ouvrages blancs sont conquis à 22H30, les pièces d’artillerie qui les composent deviennent des possessions alliées. Les 9 canons qui fonctionnent sont retournés sur les russes qui tenteront de reprendre leurs biens la nuit suivante.
François Martin est atteint d’un biscaïen, Claude Marie Bessard est touché par un éclat de bombe, Claude Poigeaut reçoit un coup de feu à la partie intérieure et moyenne de la jambe gauche, Philibert Verniaud est amputé au bras gauche suit à un coup de feu.
Une semaine plus tard, Claude Dorier meurt d’une bombe pendant sa garde dans les tranchées, Jean Marie Voizin d’un coup de feu à la tête, Jean Volatier, victime de multiples blessures (épaule, têton, tête…) meurt le 09 juillet 1855, Antoine Goux qui a reçu un coup de feu à la poitrine meurt du scorbut le 12 août 1855 à Varna.

Le 17 juin 1855, les alliés bombardent Sébastopol, l’ennemi cesse rapidement de répondre. Le lendemain 18 juin 1855, l’assaut de Malakoff sera infructueux car les 3 attaques devaient se coordonner à partir d’une fusée lancée de la redoute Brançion (Mamelon vert). L’un des généraux ayant cru voir le signal démarra la bataille seul et sa colonne se fait massacrer. La deuxième colonne est obligée de se replier, la 3ème étant isolée reçoit l’ordre de reculer. L’armée française perd 1370 morts, l’armée russe 783 morts. Parmi eux, l’arrondissement de Louhans compte Pierre Auger (éclat de bombe à la tête), Claude Gellot (balle dans le ventre), Jean Baptiste Pacaud (balle pénétrante dans le ventre), Jean Baptiste Gergondex (éclat de bombe),Marie Joseph Borges (blessures sur le champ de bataille) et Jean Fouchey (plaie au téton par balle à la poitrine). Ce dernier ne meurt que le 4 septembre 1855. Claude Gellot était parti le 10 février 1854 et arrivé le 6 mars 1854 soit 21 jours avant la déclaration de guerre.

Décimés par la maladie

Côté maladie, une nouvelle épidémie de choléra ravage les bressans à Sébastopol jusqu’à fin septembre 1855 : Pierre Bretin, Philibert Prin, Claude François Carré, Pierre François Talichet, Philippe Dorier, Jean Bouley, Claude Gillet, Claude Magnin, Claude Moulin, Pierre Philippe Maubut, Claude Marie Basset, Charles Martin, Gabriel Pacard, François Mercey, François Morey, Jean Voisin, Charles Benoit Coulon, Pierre Bourgeois, Jean Joseph Putin, Claude Rabut et Claude Marie Petitjean.
Claude Meuillenet, Jean Curot (à Kamiesh), Jean Claude Dusset,Marie Joseph Bernard (à Inkermann), Jean Dugenet, Claude Marie Marilly, Jean Marie Clerc (à Constantinople) meurent de la même maladie.
A Constantinople, les blessés sont soignés par les soeurs de la Charité arrivées via Marseille dès le 5 septembre 1854 et pour les anglais par les nurses sous l’impulsion de Florence Nightingale.

Sur l’été 1855, les soldats originaires de l’arrondissement continuent de décéder dans les hôpitaux de Crimée ou de l’actuelle Turquie, on en dénombre 28: Jean Bèche, Claude Sordet, Pierre Ponsard, Claude Marie Mathy, Marie Alexandre Filliatre, Clerc Boudier, François Bon, Jean Claude Jacquot, Claude Robeley, François Jacob, Jean Marie Bachelard, Claude Marie Bouillot, Jacques Charton, Claude Bertholomey, Louis Cuisey, Pierre Galland, Pierre Moine, Claude Denis Jacob, Claude Marie Oudard, Claude Gaudillet, Jean Claude Grebon, Jean Quillard, Claude Soumis, Jean Marie Bessard, Jean Claude Guyot, Claude Présumey, Désiré Gaudillat et Claude Gaudillière.
Pierre François Gauthier décède à Sébastopol sans précision des causes.
Début septembre, deux bressans meurent sur le bateau qui les ramène d’Orient: Emiland Ruget à bord de l’Isabelle et Jean Pierre Donguy à bord du Lady Jocelyn.

De nouvelles tranchées et un pont flottant

Les russes continuent de bombarder les travaux des alliés qui construisent de nouvelles tranchées. La prise de la tour Malakoff devient le point stratégique pour gagner la guerre et les français s’en approchent à 25m ou 30m.

Denis Morel décède, en septembre 1855, d’une amputation du bras gauche suite à un coup de feu du 22 juin, Anatole Gudefin, amputé au même endroit le 5 juillet ne survit que 17 jours.
Le 7 juillet, la cavalerie française va occuper la vallée de Baïdar, Claude Vyon est blessé.
Le 11 juillet 1855, Antoine Guichard reçoit un éclat de bombe à la tête, le 17 juillet François Jeannier a le bas du ventre et les jambes emportés par une bombe et Pierre Pernin est atteint par une balle à la cuisse gauche le lendemain.
Le 25 juillet Jean Marie Bessard part à l’hôpital suite à un coup de feu et meurt le 30 juillet, Jean Claude Richard meurt sur le champ d’honneur le 29 juillet devant Malakoff.
Après une chaleur écrasante, les tranchées sont inondées par la pluie le 1er aout.
Pour le mois d’aout, on compte parmi les morts des bressans: Jean Varraud (boulet dans les tranchées de Sébastopol), Claude Musy (amputé de la cuisse droite), Claude Marie Hyppolite Bouiller (amputé du bras droit), François Buisson (boulet), Philibert Tissot (Fracture de la cuisse gauche et du genou droit), Claude François Grévoz (éclat de bombe dans les tranchées), Alphonse Odouze (éclat de bombe).

De leur côté les russes ont construit, dès les premiers jours d’août 1855, un pont à supports flottants sur plus de 1000 mètres entre le fort Nicolas au fort Catherine (forts du Nord de l’autre côté de la baie). Ce pont est opérationnel en fin du mois.

La chute de la tour Malakoff

Le général Canrobert était jugé trop timoré et a été remplacé au mois de mai 1855 par Aimable Pélissier qui prend le commandement en chef des armées françaises.

Le 5 septembre 1855 dès 6H les alliés bombardent. Le feu réduit vers 14H et se tait sur le soir. Un bateau russe est incendié par une bombe dans le port.
Le 6 septembre les alliés bombardent à nouveau à la pointe du jour, réduisent le soir puis bombardent pendant toute la nuit pour empêcher les russes de réparer les dégâts.
Le 7 septembre, les bombardements recommencent avec le même acharnement. avec en plus des barils incendiaires contre le mamelon.
L’assaut final est programmé pour le 8 septembre. L’ancienne division Canrobert est commandée par le général Patrice Mac Mahon, né à Sully (71) est est en charge d’attaquer Malakoff. Le grand Redan incombe aux anglais. La courtine est à la charge de la division Lamotte Rouge, le Redan du carenage par la division Dulac avec la brigade piémontaise.
L’attaque commence le 8 septembre à midi. Le génie est équipé d’outils pour désenclouer les pièces si nécessaire et d’outils à manche court pour combler les fossés. Les colonnes attaquent vaillamment Malakoff et se font décimer par les tirs russes. De leur côté, les anglais descendent dans le fossé de 5m et remontent sous le feu de la mitraille. Après 2H de combat les anglais reculent.
Les généraux blessés doivent remettre leur commandement ce qui provoque un flottement et fait reculer les français.
Le magasin à poudre de la poterne qui explose et provoque des pertes françaises.
L’attaque du bastion central et du bastion du mât était prévue à un signal donné depuis la redoute Brançion, mais à cause du brouillard, le signal a été masqué ce qui a retardé les mouvements sur les bastions. Finalement le bastion du mât ne sera pas attaqué.
Le général Mac Mahon qui a planté le drapeau français sur Malakoff est prévenu par le général Niel que les russes allaient faire sauter l’ouvrage. Il prononce son célèbre “j’y suis, j’y reste.”
La dernière lutte a lieu vers 17H et les batteries continuent jusqu’à la nuit.
Les russes quittent la ville par le pont flottant et allument des incendies, faisant sauter ses magasins à poudre et ses édifices. Au petit matin, les derniers vaisseaux russes étaient coulés, le pont était replié, les russes partant avec leurs vapeurs se réfugiant dans les anses au nord.

Les pertes sont énormes: 7833 français et 2471 anglais tués, blessés ou disparus. Côté russe, près de 10000 hommes sont morts ou blessés.
Les bressans sont nombreux à avoir succombé sur le champ de bataille: Louis Bétan, Claude Bon, Pierre Philippe Eugène Borges, Jean Claude Bouveret, Claude François Duthion, Jean Guillet, Jean Prince, Claude Rochet, Louis Rollive, Claude Courdier et Pierre Bouvret.
D’autres vont passer par les hôpitaux avant de succomber de leurs blessures: Claude Moninot, Emiland Bonnin, Jean Baptiste Poigeaut, Claude Vincent et Gabriel Bon.
Claude Doussot et Claude Jacot sont atrophiées.
L’accident de la poudrière a tué François Loryot.

Les combats ne sont pas terminés

L’annonce officielle de la prise de Malakoff a été faite à Paris le 10 septembre 1855, mais les combats n’étaient pas terminés.
Les russes après Sébastopol s’étaient retirés dans la partie septentrionale qui comprenait la batterie Constantin, le fort Catherine, le fort Soukaïa, le fort Severnaïa et le fort du nord.

Un état des lieux est fait le 9 septembre sur les équipements de Malakoff. Les troupes sont au repos avant d’attaquer les forts du Nord.
Les russes repoussés dans le Haut Belbeck refusent de se battre . Le maréchal Pélissier fait rappeler ses troupes à la Tchernaïa et décide d’attendre le printemps.
Le 29 septembre le général d’Allouville fait une sortie et tombe sur les russes et les attaquent. Les russes abandonnent leur artillerie.
Les bressans meurent encore sous le feu, de suites de blessures ou d’amputation: Antoine Pacaud, Jean Baptiste Charles Joseph Bartholomey, Pierre Doudet, Jean Bernard, François Bernard et Pierre Boivin.
Le dernier blessé par éclat d’obus sera Pierre Boivin de Beaurepaire.

Alors que la guerre se calme sur terre, les alliés détruisent les magasins russes en mer d’Azoff. Dans la mer noire, l’attaque de Kinburn se prépare. A 3km d’Otchakoff, clé des embouchures du Bug et du Dnieper, se tient le poste avancé de la ville de Nicolaïeff (chantier de construction navale qui est devenu le 1er port militaire de Russie).
Les bateaux de reconnaissance de la ville de Nicolaïeff partent le 6 octobre et n’arrivent que le 15. Le 17 le feu est mis sur la place grâce notamment à des batteries flottantes dont certaines ont été construites par les ateliers Schneider de Saône et Loire. Des sommations sont faites mais le général russe ne veut pas se rendre. Ses soldats russes se rendent et Kinburn est pris le 17 octobre. Le 18 octobre, les russes font sauter le fort d’Otchakoff et les batteries qui l’entourent. 60 hommes sont tués dans cette bataille du 17 octobre.
Les russes continuent de s’acharner à empêcher les alliés à s’installer à Sébastopol. Le 15 novembre 1855 à 15h une grosse explosion survient et fait plusieurs morts (50 morts 200 blessés.) Le parc d’artillerie français a sauté faisant exploser celui des anglais. A 19H le problème est calmé. Il était lié à une bombe ennemie.

Les troupes restent sur place jusqu’à la paix

Le traité de paix n’est signé que le 30 mars 1856. Les troupes restent sur place et les épidémies continuent.
Les bressans meurent de fièvre ou de dysenterie: Nicolas Bretin, Louis Boisselot, Claude Bernard, Claude François Uny, Philibert Bussot, Claude Marie Loureaux, Pierre Tisserand, Jean Rossignol, Jean Pierre Vendroux, Jean Marie Loisy, François Grillot, Guillaume Dyon, Pierre Guerrin, Antoine Bretin, Pierre Gauthier, Pierre Desbulois, Pierre Huichard, Simon Thomas, Antoine Fichet, Denis François Grillon, Jean Buisson, Théophile Volgly, François Bêche, Jean Cuaboz, François Buisson, Claude Pierre Gauthey, Claude Piter, Claude Belfy.
Mais aussi de choléra: Louis Godard, Denis Boissard, Jean Baptiste Audrey, Emile Petit.
Une épidémie de typhus décime les bressans: Jean Claude Basset, Claude Marie Landry, François Charles Vadot, Denis Calmand, Charles Guyot, Philibert Petiot, Pierre Euvrard, Jean Marie Bey, Claude Jourdan, Claude Boulet, Balthazard Gauthier, Philibert Forest, Pierre Claude Trassat, François Gillet, Jean Pierre Comtet, Denis Justin Millot, Pierre Guichard, Nicolas Fouchey, Claude Badrouillet, Claude Joseph Culas, Jean Baptiste Guinet, Jean Claude Broyer, Jean Désiré Michelin, Claude Marie Achaï, Joseph Rebouillat, Pierre Mathey, Claude Mauchamp, Claude François Cabus, Philibert Oudard, Rebouillat, Eugène Bossent, Joseph Gelot.
Enfin le scorbut emporte plusieurs saône et loiriens: Jean Baptiste Moine, Jean Marie Vandros, Jean Claude Rebouillat, Jean François Euvrard, Claude Burdin, Etienne Boulet, Silvain Royer, Claude Foret, Joseph Couteron, Laurent Borrot, Jean Louis Guillot, Jean Bigneur, Claude Buguet, Denis Bados.
On doit enfin ajouter les morts suivants:Pierre Danjean (amputation), Denis Bezin (cause inconnue), Claude Marie Petit (pneumonie et congélation), Louis Michelin (bronchite capillaire), Hugues Vion (infection purulente sur congélation), Jean Guinet (pneumonie).

L’évacuation des troupes et des blessés

L’évacuation des troupes et des derniers blessés va s’échelonner jusqu’en aout 1856.
La liste des morts de Saône et Loire continue de grandir, principalement à cause du typhus: Pierre Marie Merle, Jean Baptiste Maréchal, Pierre Pillon, Gabriel Thibert, Etienne Pernot, Joseph Colas, Léandre Marie Boisson, François Xavier Poncet, François Chatelet, François Desbois, François Michelot et Emiland Boissard.
Le scorbut est toujours présent: Pierre Bazard, Claude Joseph Boudet, André Oudot.
La liste sera terminée par Claude Gauthier (bronchite), François Philippe (fièvre). Jean Baptiste Bauvois sera amputé des orteils des deux pieds suite à congélation.

Décompte pour l’arrondissement de Louhans

Le premier constat de l’impact de cette guerre sur l’arrondissement de Louhans et que seules 9 communes n’ont pas de morts pour la Crimée.

Le deuxième constat est, qu’à l’instar de la situation nationale, la plupart des morts le sont de maladie et non de blessures ou de coup de feu.
Pour 12 blessés, leur sort a été listé dans “Le Rapport au Conseil des Armées” mais leur décès n’a pas été retrouvé dans les registres d’état civil.

Nombre d'hommes 291
Naufrage 1
En Mer 3
Au Champ 32
De Blessures 24
De maladie 219
Liste Blessés 12

Pour l’arrondissement de Louhans, les décès de Claude Mauchamp et de Jean Claude Dusset ont été retranscris dans deux communes. Le seul homme des classes 1852 et 1853 mort au combat est Claude Gellot, les autres morts de ces classes le sont de fièvre.

Sources: 5E1/8-AD71, 5E101/7-AD71, 5E121/7-AD71, 5E13/7-AD71, 5E143/7-AD71, 5E157/11-AD71, 5E158/11-AD71, 5E168/7-AD71, 5E173/7-AD7, 5E175/7-AD71, 5E177/7-AD71, 5E18/7-AD71, 5E196/7-AD71, 5E198/7-AD71, 5E205/8-AD71, 5E206/7-AD71, 5E207/7-AD71, 5E209/8-AD71, 5E213/7-AD71, 5E234/7-AD71, 5E243/7-AD71, 5E244/7-AD71, 5E246/7-AD71, 5E254/7-AD71, 5E261/7-AD71, 5E263/7-AD71, 5E27/8-AD71, 5E28/8-AD71, 5E29/8-AD71, 5E293/7-AD71, 5E295/7-AD71, 5E300/7-AD71, 5E311/7-AD71, 5E314/7-AD71, 5E318/7-AD71, 5E319/7-AD71, 5E326/12-AD71, 5E351/13-AD71, 5E352/13-AD71, 5E365/7-AD71, 5E367/7-AD71, 5E379/13-AD71, 5E380/9-AD71, 5E396/8-AD71, 5E401/8-AD71, 5E410/7-AD71, 5E419/15-AD71, 5E44/7-AD71, 5E45/7-AD71, 5E484/13-AD71, 5E489/7-AD71, 5E506/13-AD71, 5E508/7-AD71, 5E514/7-AD71, 5E516/7-AD71, 5E519/7-AD71, 5E522/11-AD71, 5E523/9-AD71, 5E528/8-AD71, 5E538/7-AD71, 5E541/8-AD71, 5E558/11-AD71, 5E56/8-AD71, 5E568/7-AD71, 5E580/7-AD71, 5E61/7-AD71, 5E64/8-AD71, 5E79/7-AD71, 5E93/11-AD71, 5E97/8-AD71, 1R LC 1852-AD71, 1R LC 1853.
Documents numérisés: Rapport au conseil des armées, Histoire de la dernière guerre de Russie, La Guerre de Crimée
Illustrations:
Estampe http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53020761d
Hôpital Sébastopol : dessin d’Edward Googball publié le 6 octobre 1855 dans « The Illustrated London News » http://www.goodallartists.ca/new_page_5.htm
Vue du nord: http://www.florence-nightingale-avenging-angel.co.uk/CrimeanWarInColour/3DEMscene.jpg
Estampe Mamelon vert: http://www.britishmuseum.org/collectionimages/AN00353/AN00353601_001_l.jpg
Nurses: http://www.prisonersofeternity.co.uk/florence-nightingale-and-mary-seacole/
Grand redan: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205022058
tour Malakoff: http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2005/images/015.jpg

 © 2014 Généalanille - Article publié le 19 mai 2014

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